Les enjeux élevés sont une cible commune de critiques généralisées. Une façon dont certains systèmes ont essayé d’éviter les effets secondaires négatifs des tests à enjeux élevés est d’avoir des tests à enjeux moyens, sans conséquences punitives pour les écoles et les éducateurs qui ont besoin du soutien et de l’aide. Cet article examine l’impact du test de l’OQRE dans les écoles primaires de l’Ontario, basé sur des recherches quantitatives et qualitatives de 10 districts scolaires depuis une décennie. Au cours des premières années, le test et ses mesures ont donné certains avantages pour augmenter les réalisations et réduire les défis de performance, en particulier dans le domaine de la littératie. Les cadres supérieurs estimaient également que le test leur permettait d’établir un centre d’intervention et d’amélioration.

Toutefois, il y a eu des effets secondaires négatifs graves en ce qui concerne l’enseignement à l’examen, le rétrécissement du programme d’études, l’anxiété des élèves et des enseignants, le biais culturel des items d’examen et de la langue, l’évitement de l’innovation dans les années pendant et immédiatement avant les années testées, et une concentration excessive sur l’augmentation des notes des enfants en dessous du point de compétence au détriment des enfants qui ont encore plus des besoins.  L’article conclut que le test de l’OQRE, comme des tests semblables, est un anachronisme de l’ère industrielle dans un monde du ^XXIe siècle et fait état de la réponse politique positive de la province aux conclusions de l’époque.